jeudi 21 janvier 2010
Peur Thierry Serfaty
Résumé :
Il a décidé d’affronter les fauves affamés. Sans nourriture… Elle est montée au sommet d’une tour pour faire face au vide… Une autre n’a pas bouclé sa ceinture. Et a accéléré… Ils avaient tous du défi dans les yeux. Comme s’ils étaient enfin libres. Des photos témoignent. Quand il comprendra la raison de ces actes, le commissaire Erick Flamand n’aura qu’une hantise : arrêter l’hécatombe.
Ce que j'en ai pensé :
Un bon thriller psychologique, des personnages attachants, des décors bien plantés (les scènes en Provence bien faites, on entendrait presque les cigales!)
On sens bien que l'auteur a de très bonnes connaissances médicales, ça rend l'histoire plausible.
Ce n'est pas le livre du siècle, il ne m'a pas marqué outre mesure mais j'ai passé un bon moment malgrès quelques lenteurs.
Je pense qu'à l'occasion je lirai d'autres romans de lui...
mardi 12 janvier 2010
la route cormac mccarthy
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Ne subsistent que des routes, des ruines, des palissades, des restes d'incendies.
Un homme et son petit garçon semblent être seuls survivants de la tragédie. En pleine apocalypse, ils marchent, avancent vers les côtes du Sud. Ils poussent un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. L'un comme l'autre vivent la peur au ventre Ils croisent nombres de cadavres, de ruines, de carcasses. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d'une humanité retournée à la barbarie
...
Les premières lignes :
« Quand il se réveillait dans les bois dans l'obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l'enfant qui dormait de son côté. Les nuits obscures au-delà de l'obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d'avant. »
...
Ce que j’en ai pensé…
Les premières pages ont été assez dures, j’ai eu du mal à me mettre dedans.
Je voulais savoir ce qui s’était passé pourquoi la terre était dans cet état…
Je voulais aussi de l’horreur, j’attendais les attaques des cannibales, le sang,…du concret.
Mais rien de tout ça, juste ce couple qui avance juste pour avancer, pour ne pas renoncer.
Une écriture sans chapitre ou les dialogues se mêlent aux descriptions et aux pensées.
Il m’a mis mal à l’aise, j’oscillais entre l’envie de le fermer pour de bon et de l’oublier, et celle de le dévorer jusqu’au bout malgré la boule dans mon ventre.
J’ai détesté, parce qu’il m’a fait peur, il m’a fait mal.
Et j’ai adoré, sensiblement pour les mêmes raisons.
Maintenant je me pose une question : Est-ce que je regarde le film ? Pas sur…j’ai peur qu’il me déçoive, ce livre m’a fait ressentir tellement de choses, je ne voudrais pas que le film change ces ressentis.
Peut être plus tard quand j’aurai digéré tout ça.